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Thom-Togo

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16 juin 2006

Encyclopédie d'un volontaire II

Arachide :

Petite graine très dangereuse pour l’effet d’accoutumance et de dépendance avec tendance à la boulimie qu’elle peut créer lorsqu’elle est préparée sèche et grillée à point. Heureusement sans effet secondaire (a part de l’embonpoint). il faut également se méfier des préparations dérivées (beurre, sauce, etc)

 

Arnaque :

Le nassara, Yovo ou « blanc » est avant tout une personne très respectable, elle est étrangère d’abord, elle hérite d’une (lourde) image coloniale ambiguë mais forte et surtout parce qu’il y a pas mal de chance qu’elle ait de l’argent. Du coup certaine personne se sont aperçu que les deux premières raisons n’étaient pas si importantes, mais qu’avec un peut d’exercice la 3éme pouvait faire de nous de sacré pigeon (ce qui dans certains cas permet aussi de se venger de la 2de).

Un peut après mon arrivée, je me baladais dans l’espèce de marché qui entoure la gare des bus au nord de Lomé pour combler l’attente infinie du départ de mon taxi. Rien de très intéressant, chaussures, bibelots, sacs et oranges pelées quant tout a coup je tombe sur Chuck Noris en pleine intervention contre chez des pseudo afghans avec un gros drapeau américain en toile de fond. Un bon veux remake de rambo mixé avec final figter … du pur nanar quoi ! (pour ceux qui n’ont rien compris a la frase qui précède : Chuck Noris est un de ces pseudo acteur champion de kun fu et qui joue dans les films à deux balle pour satisfaire l’égo militaire américain ; les afghans sont la cible préférée de ces dit films ; final figter est lui un film d’art martiaux merdique ; enfin un nanar c’est le film qui passe sur la 6 en deuxième partie de soirée et dont personne n’a jamais entendu parler). Je m’installe donc pour suivre ce délice de ridicule et de connerie (qui sont en fait les films les plus apprécier ici) et voila t’y pas qu’un gars se met dans la tête de me vendre quelque chose … le pigeon commence a se dessiner … las de mes refus il finit par me proposer de cirer mes chaussures (c’est courant ici) celles-ci en avait bien besoin alors je me suis dit pourquoi pas.

Le temps que je rigole un peut avec les types qui sont la et il me fait un bon boulo je l’admet, je lui demande combien je lui dois … 5 000Fcfa tout naturellement !!! (environ 7,5euros). Je n’avais pas encore bien les prix dans la tête mais quant même un riz sauce c’est 300 !!! Mon type qui n’en démord pas, moi qui pour arranger les choses n’avais pas de monnaie et les autres si contant d’avoir discuter avec moi ne veulent ou peuvent maintenant rien dire dans cette affaire ! Bien sur je refuse de payer son prix, ça commence à chauffer et je remercie encore le chauffeur grâce a l’intervention de qui j’ai pu m’en tirer pour 500Fcfa. Le vrais prix ? 50Fcfa … et le thomas s’en fut, jurant mais un peut tard que l’on ne l’y reprendrait plus !

En Décembre nous étions avec Amélie à Ouagadougou au Burkina Faso quelques jours avant qu’elle ne reprenne son avion. Profitant du temps qu’il nous restait on se baladait tranquillement en ville dans les quartiers bien animés par Noël approchant. C’était genre marché de noël à Strasbourg version africaine, un sacré cachet à conserver en mémoire. Après quelques hésitations on sort donc l’appareil photo pour une photo vite fait … et voila que les oisifs guettant le pigeon se jettent sur nous comme des fauves affamés tout en beuglant comme des phacochères « on des pas des animaux pour nous prendre en photo » ok on efface la photo, mais ça ne s’arrête pas bien sur ils ne nous « croient » pas et veulent l’appareil ! Cette fois on doit notre salut à un grand type que je croyais avec eux mais qui, à la reflation, nous a peut être plutôt aidé. Je lui ai montré qu’il n’y avait plus de photo dans l’appareil et il nous a laissé nous en aller. L’arnaque ? Bein c’est qu’heureusement qu’Amélie a eu l’œil sur les poches de mon sac pendant la démonstration d’effacement des photo parce que moi j’ai rien vu venir… Là les photos ils s’en foutaient ce qui intéresse c’est de détourner l’attention et sans doutes de pouvoir obliger le blanc a faire quelque chose qu’il ne veut pas.

Bruit :

Le bruit est omniprésent, ce n’est pas à cause de surplus d’activité ou de conditions environnementales particulières, mais c’est comme si les gens recherchaient le bruit. Le moindre haut parleur sera poussé à saturation, plus on peut klaxonner mieux c’est, il faut presque brailler en se saluant etc… Les gens eux même vous diront qu’être silencieux en brousse « ce n’est pas bon ». La nuit c’est encore plus flagrant car soit il y a beaucoup de bruit, soit c’est le calme total. Mais l’explication doit se trouver dans l’histoire grégaire de l’Homme, c’est vrais que perdu dans la brousse ça doit faire du bien d’entendre un bruit qui signifiera y’a du monde par ici, sans panneaux indicateurs, sans routes à suivre ça devait même être vital pour la plus part des villages et des voyageurs. Ajouter à cela une dose de bêtes féroces à faire fuir ou de géni malfaisant et autres esprits des ancêtres à dissuader et le bruit devient une nécessité. De la celui qui ne fait pas de bruit est hostile.

Du coup un enfant de 10 ans peut dormir a point fermé alors que quelqu’un essaye d’enfoncer une pointe en acier dans le mur en béton armé de sa chambre. Mais un voyage en bus ne peut pas se passer sans que la musique saturée ne vous fatigue encore plus que la route…


Clignotant :

Après un minutieuse enquête, j’ai trouvé comment s’utilise un clignotant ! Il ne sert bien sur pas à indiquer un changement de direction, ce qui parait logique puisqu’il n’y a pratiquement qu’une route sur la majorité du Togo. Non, il sert à indiquer si la voie est libre pour doubler ou à signaler la largeur des titans –« camions » en vernaculaire- aux phares défectueux (la majorité en fait).

Pour doubler un camion dégelant de marchandise ou un taxi surchargé il faut pouvoir anticiper les sections défoncées, les obstacles qui vont obliger celui de devant à faire un écart ou les véhicules qui viennent en face. Ajoutez à cela l’état douteux de la plus part de ces boites de conserves roulantes : il est impératif de créer une harmonie dans ce balais cahoteux. Celui de devant indique donc si le dépassement est impossible en mettant son clignotant à gauche ou si la route donne une occasion en le mettant droite.

La seconde utilisation permet de compenser la perte du phare gauche. De nuit il est impossible de connaître la largeur d’un camion qui n’a qu’un seul un phare droit mal réglé (note en passant : je crois que personne ici ne sait que l’on peut régler les phares des véhicules). Vous roulez donc en vous apprêtant a croiser une moto quant soudain vous distinguez un petit point clignotant orange qui ne vous laisse que le temps d’esquiver le titan qui porte bien son nom.

Merci les clignio !

PS : le warning existe parfois mais ils ne servent qu’à accompagner le klaxon frénétique qui alerte le client (qui attend depuis 2h) que s’il ne se presse pas on va partir sans lui !

Miroir :

Sans parler de contemplassions narcissique on a tous l’habitude de voir son reflet partout : brumeux dans le miroir de la salle de bain le matin, présence inconsciente d’un double sur la vitrine d’un magasin, reflet furtif d’une vitre ou d’un pare brise … Alors qu’ici il y a bien sur quelques vitres de voitures fendues, quelques bouts de miroirs cassés, mais rien de suffisant pour imprimer le subconscient de notre propre image. Comme tout ça n’a aucune importance pour la plupart des gens, on ne s’en préoccupe pas, mais c’est omniprésent.

Imaginez vous maintenant n’avoir jamais vraiment vu votre allure, ne pas connaître vos traits. Le jour où après quelques mois d’absence vous recroisez votre reflet vous prenez la dimension de toute l’influence que peut avoir votre propre image. A ce niveau il faudrait appeler un psy qui nous parlerais du « moi » et de l’inconscient ou un ethnologue pour nous décortiquer les implications sociales de se phénomène. Mais je vais me contenter de repenser au miroir de blanche neige et de me souvenir qu’un simple miroir peut avoir un vrai pouvoir !

 

 

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29 avril 2006

feuilleton d'un jour

Salut bonjours a tous ! A part quelques vagues promesses de nouvelles et de photo, aussi hypothétique qu’irréalisable vue les capacités de connections locale, je ne vous ai pas donné beaucoup de news depuis Novembre… tentons de corriger tout cela. Depuis l’excitation du premier voyage tout c’est passé entre découverte, adaptation, installation : toutes ces petites choses qui, une fois passées, vous semble si banales qu’il n’y a aucun intérêt à en parler. Bidibidip, 06h, c’est l’heure de se lever… Hum … c’est sur cette fois c’est pas l’appel a la prière de 4h du mat’ à la mosquée d’accoté ? Ha non le jours se lève les ânes pourront toujours brerrent ils ne me réveilleront plus. Aller un petit thé pour se mettre de meilleure humeur, parce que pour dire vrais ça fais 2 mois que le mohézim (si quelqu’un sait comment ça s’écrit …) et les ânes ne me réveillent plus. Une petite part de gari sucré ou un fruit tout en jetant un coup d’œil dehors depuis le balcon-cuisine de ma chambre au 1er étage et c’est parti pour la journée. D’abord le tour du jardin ou Sougleman entretient les quelques cultures en attendant le retour des élèves. Un petit coup de main pour puiser l’eau du puit à l’arrosoir quelques mots échangés sur le jardin et les poules, il faut que je remonte noter tout ça dans le cahier de suivit (vivement qu’il sache écrire suffisamment pour le faire tout seul). La ferme est un terrain de 12ha (plus ou moins 200 mètres par 600) situé le long de la pente d’un des marigots qui entaillent la latérite de la région. Pour l’instant il n’y a pas grand chose d’un centre de formation, mais tout d’une belle ferme pour la région. Depuis la route on passe un champ sur la droite puis devant la future maison de Jacques (le directeur) qui n’a pour l’instant que les murs. On entre plus loin par le portail flanqué de deux énormes poteaux et qui fait face au barrage (presque vide en ce moment) avec en contrebas le jardin maraîcher et ses 5 puits. A droite un carré de quelques 60 papayers précède la maison, à gauche les cases-poulaillers abritent la nuit quelques poules et un couple d’oies. Plus loin derrière il y a le cercle du parc à crocodile ou un pauvre pensionnaire attend passivement que ces compagnons du barrage le rejoignent. Au delà quelques champs seront bientôt aménagés en zone d’élevage. 7h alors aujourd’hui le programme ? Rien a faire à la ferme ? Non c’est bon, je vais aller avancer quelques dossiers au bureau. Hop : eau, chapeau, vélo on est partis au bureau qui se trouve en ville. On a aussi un bureau à la ferme mais en ville il y a l’électricité, enfin quant le transfo n’a pas cramé. Salutations aux douaniers du poste à côté de la maison, signes de la main au gamins du cartier qui maintenant connaissent presque tous mon nom plutôt que le « Nassarra » (= le blanc) habituel, le petit vendeur du coin, une connaissance ou deux et me voilà devant mon ordi. Pendant que je bosse revenons un peut sur la ferme. Donc pour l’instant en dehors des infrastructures de production il n’y a que la future maison de Jacques. C’est là qu’étaient logés les élèves de l’année passée. Il y a trois grandes chambres au rez-de-chaussée sur la gauche d’un beau séjour sale à manger, la cuisine et une buanderie sont plus sur l’arrière. Attenant à la maison sur la droite un garage soutient deux étages au premier c’est ma chambre (seule pièce vraiment finie de la maison) et au second un bureau. Sur le toit de cette tour une citerne peut distribuer l’eau à toute la maison et deux panneaux solaires permettent de s’éclairer une bonne partie de la nuit. Au dessus du séjour et des chambres une grande dalle fait une terrasse qui domine toute la ferme. Houla déjà 10h30 c’est l’heure de repartir il y a le cour d’alphabétisation à 11h dans la future salle de séjours (si je veux que Sougleman s’occupe un jour du cahier de suivit). Jusqu'à présent ça allais, même s’il faisait chaud on pouvais encore se déplacer a n’importe quelle heure de la journée. Maintenant c’est la saison sèche et il fait vraiment chaud. Dés 8h on sent les rayons du soleil qui commence a s’infiltrer partout l’air porte la chaleur dans les moindre recoins et tout est chaud. Au milieu de la journée les rayons deviennent autant de coup de gourdin et il vaut mieux chercher un coin de courant d’air pour laisser passer la fournaise.
8 mars 2006

présantation du centre

Voila la présentation du centre dans lequel je travaille ... bonne lecture

Pr_sentation_g_n_ral_CD2A.doc

3 février 2006

Le moba pratique I

Je ne suis ni linguiste ni doué en langue, les puristes me pardonneront donc les éventuelles erreurs. Comme la plus part des gens (enfants) par qui j'ai eu ces traductions n'on pas pu me donner même une idée sur la grammaire (et que je ne me suis toujours pas mis à la phonétiques) j'ai écri directement ce que j'entendais. Du coup les phrases ne sont pas décomposées ! N'hésitez pas à m'écrire pour des demander des précisions ou traduire en phonétique.
De plus le moba ,la langue des Moba (grosso modo l'ethnie du nord Togo), possède de nombreuses prononciation un peut comme les gens du ch'nord et les gens du súde ;o)
Enfin à Cinkassé sur la frontière on parle aussi beaucoup le moré (langue des Mossi, du sud Burkina) surtout pour les affaires, mais je ne m'y suis pas encore mis.

 

Salutation :

Döngwam = bonjour
Oundwamanou = bonjour en réponse le matin
Atunoupo = bonjour en réponse l'après-midi
Manoukoïé = 2éme réponse
(Pour faire court et jeune: "manou")

Njourgma = bonne soirée a vous (arrivée)
Njourgmaa = bonne soirée a vous (départ)
Njourgto = bonne soirée a toi
Oumbwandwa = je vais dormir

Pratique :

Gnangnogolomaga = j'ai soif

Unbwa = je veux
Ungbwa = je ne veux pas
D'ou
Umbwandé = je veux manger

ensuite rajouter ce que vous voulez

Mougli = riz
Saab = pâte (de maïs)
Djani = poisson
Nante = viande
Daam = chapalo (biere ou cidre de mil) 

Tidi = mangons (ce dit en commençant un repas)
indigna = inkandé = bon apétit

Dagado = umboundiou = je suis rassasié

 

Compter :

Unité
1 yèn
2 naalé
3 nantaa
4 nanaa
5 nanmou
6 nanlwop
7 nanlelé
8 nannii
9 nanwäy
0 yam (ou fam) 

Dizaine (sufixe piic+unité)
10 piic
11 piicnanyèn (exeption piic+nan+ unité)
12 piicnaale
13 "
14 "
15 "
16 "
17 "
18 "
19 piicnanwäy 


Multiples de 10
(pï+sufixe unité)
20 pïnlé
30 pïnta
40 pïnla
50 pïnmou
60 pïnlwop
70 pïnlelé
80 pïnii
90 pïnwäy 


Centaine
(cobï+sufixe unité)
100 cobégue (exeption)
200 cobïnlé
300 cobïnta
400 cobïnla
500 cobïnmou
600 cobïnlwop
700 cobïnlelé
800 cobïnnii
900 cobïnwäy 


Milliers
(touta+sufixe unité)
1000 touaré (exeption)
2000 toutanlé
3000 toutanta
4000 toutannaa
5000 toutanmou
6000 toutanlwop
7000 toutanlelé
8000 toutanii
9000 toutanwäy 

 

Ensuite c'est simplement beaucoup (liiep)
Prix :

On ne compte pas les sous comme une quantité, ce serrait trop simple. Et comme en plus la majorité des marchands sont Mossi et non Moba, je n'ai pas approfondi la question.

En gros :

8000 se dit "160" car c'est 160 x 50 + un 0
3000 se dit 60 (60 x 50 = 3000)

Mais 8100 se dit "5000, 3000, 100" (5000+3000+100=8100)
De même 9200 se dit "5000, 3000, 200" 

Ce système peut paraître bizarre mais c'est qu'il est basé sur les pièces et billets du Fcfa

3 février 2006

La Pluie, le Soleil, et la Lune

Ceci est une libre réécriture d’un compte local qui m’a beaucoup plus car pour une fois le soleil est puni !
Bon je vois déjà nos amis du ch’nord s’interroger sur le fait que la pluie puisse être plus bénéfique que le soleil, mais je vous assure qu’ici en tout cas … c’est le cas !

A l'aube des temps le Soleil la Lune et la Pluie allaient à leurs bons plaisirs sous l'œil bienveillant du créateur. Au bout d’un certain temps celui-ci s’étonna d’entendre les hommes, les bêtes et les plantes se plaindre de ces vas et viens incessants et désordonnés. Observant de plus prés il s’aperçus que le Soleil trop fier de ses rayons brillait si fort qu’il desséchait tout, brûlant et assoiffant hommes, bêtes et plantes.
La Lune, elle, dans son insouciance laissait les esprits roder prés des habitations et les bêtes malfaisante attaquer le bétail. La pluie par contre était bénéfique partout ou elle passait, elle gonflait les rivières, arrosait les champs et hommes bêtes et plantes la fêtait et la vénérait.

Dés qu’il eu constaté cela Dieu les convoqua, il punit le Soleil et la Lune qui abîmaient son oeuvre et leurs ordonna de travailler chaque jours sans relâche. Le Soleil de toute sa splendeur s’enquit de sa tache mais continua ses méfaits. La lune quant à elle honteuse de sa paresse devint froide et livide. Inquiétés de voir leur mère ainsi condamné, les enfants de la Lune -que l'on appel les Etoiles- demandèrent pardon pour leur mère. Pour soulager sa peine elles décidèrent Dieu à ce qu’il les laisse parfois assurer la garde du ciel. Quant à la Pluie dieu la bénit et lui laissa toute sa liberté pour dispenser ses bienfaits.

C’est depuis lors que le Soleil chaque jour doit parcourir le ciel d’un bout à l’autre, que la Lune de temps en temps disparaît de la nuit pour se reposer et que la Pluie elle vas et viens à son grès dispensant ses bien fais aux hommes, bêtes et plantes.

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14 janvier 2006

Salut bonjour ! Ca fait un moment que je ne vous

Salut bonjour ! Ca fait un moment que je ne vous ais pas donné de nouvelles, Décembre a été réservé à la venue d’Amélie, visite du Togo et du Burkina … beaucoup de bonnes choses, mais c’est privé désolé ! Après ça à été les fêtes et j’avais d’autres choses a faire que de venir sur l’ordinateur. Bon il y a bien quelques petites choses que je peux vous raconter mais ça viendra plus tard, distillé dans le flou artistique du deuxième volet de l’encyclopédie du volontaire qui s’écrit petit à petit. Il y a aussi tout simplement ma vie au centre et ce que j’y fais, mais c’est pas si simple de parler de sa vie de tous les jours, c’est tellement quotidien que je manque de recul … mais ma chérie m’a laisser son appareil photo, donc vous aurez un jours des images pour illustrer ce qui n’est pas facile à décrire. En fait quant j’aurais eu le temps de vous peaufiner quelque chose de cohérant avec ce que je vois. La diminution de mes nouvelles vas aussi de paire avec mon intégration, il est facile de parler des choses nouvelles la différences offrent un recul est encore bien présent -vive la théorie du décalage, spéciale dédicace à Antoine Hauville- mais le quotidien passe beaucoup plus inaperçu et est moins facile à raconter. Voili-voila donc rendez vous bientôt pour de nouvelles aventures Thom-Togo
12 novembre 2005

Devinettes togolaises Deux ont vu une mangue,

Devinettes togolaises Deux ont vu une mangue, quatre ont grimpés, cinq l'ont cueillie et trente deux l'ont manger. Qui somment nous ? Qu'est ce que le pauvre jette et que le riche garde dan sa poche ? Mon père a des fruits dans sa coure que je ne mange pas, mais ceux du voisin sont succulents. Qui sont ils ? Il y a quelque chose dans la case de ma mère qui boit mais ne mage pas, mange mais ne boit pas, mais ne sait pas faire les deux a la fois. Qui est ce ? Réponse la prochaine fois ! proposez les votre en attendant ... pour la 2de question c'est la morve (Beurk) le pauvre se mouche avec ses doits le riche avec un mouchoir ! pour la derniere c'est le canari (vase en terre qui tient l'eau au frais ou garde la nouriture)
12 novembre 2005

Un volontaire a Lomé, suite et fin.

Ou en étions nous ... ha oui le dimanche a la plage ! J'essaie de rassembler mes idées parce que ca doit faire un bon mois que tout ca c'est passé. Au moins j'ai eu le temps de digérer le voyage et je ne vous ennuierais (peut être) pas avec des futilités. Donc après un samedi tranquille de récupération de cette semaine mine de rien bien remplie, nous voilà au dimanche prévu dans la paillote de Vincent (un copain de promo pour ceux qui ne suivent pas). Elle est située sur la plage un peut avant le Lac Togo dans un bled dont j'ai oublier le nom. Construite en feuille de palmier tressée une petite baraque de deux pièces et deux apatames et une clôture avec ouverture "télé" sur les vagues ... et les enfants toujours curieux qui pointent leurs nez en rigolant. Le trajet a été un peut magique pour moi puisque c'était celui des joies de la mer et du lac. Lorsqu'on n'était pas en vadrouille à visiter quelque chose c'est là qu'on retrouvait les copains pour des parties de vases ou de château de sable, c'est vous dire l'importance de ces hauts lieux de l'Histoire ! Après avoir passer l'Hôtel de la Paix, second hôtel de l'époque (après le 2 fev, pour ceux qui ne suivent toujours pas) il est aujourd'hui plutôt délabré mais on reconnaît bien ses formes en déferlante colorées derrière les palmiers. Quelques panneaux publicitaires pour le l'Hôtel du Lac Togo ou nous n'avons pas eu le temps d'aller, chose à laquelle je remédierais à mon prochain voyage. Ils ne m'ont pas parus si vieux que ca mais doivent être d'époque, à moins que ce ne soit mon enthousiasme qui ne joue des tours à mon imagination. Les peintures Coca Cola sur les murs de l'usine au niveau du port par contre étaient suffisamment vielles pour que je sois sur que le "Rêve" américain marquait déjà nos jeunes esprits. Ce qui était sûr aussi c'est qu'on était sur la bonne route, sortis de Lomé ce n'était pas évidant étant donné que la mer ronge la côte et que depuis 16 ans ils en sont au moins à la troisième route le long de la côte. Apres quelques kilomètres on a pris une piste vers la droite et là tout étais présent, le vent, les cactus, les palmiers, la marche de sable pour descendre à la plage ... grand bonheur. On ne devait pas être loin de notre coin de baignade habituel seulement avec l'érosion des cotes c'est difficile à juger. La barrière ou on allait ramasser les oursins a disparue, mais les pêcheurs sortent toujours leurs barques depuis la plage. Il y a des repères qui durent. Il parait aussi que le motel au lion existe toujours mais on ne l'a pas cherché, il faut bien garder des choses pour la suite. J'ai passé une bonne partie de mon après-midi dans les vagues, ceux qui m'ont vu à la mer s'en douteront. Le ballon de foot acheté la veille pour le centre as permis à l'équipe du village de s'entraîner sous la direction très professionnelle du chef. Cette petite balade était parfaite, entre iodisation des neurones (oui de iode) et souvenir, c'est vrais que cette paillote est un petit coin de paradis. Au retour on avait programmé un Marox Le restaurant du retour de la plage ou on s'enfilait des croque-monsieur énormes et des jus d'oranges gigantesques. Le cadre n'a pas changé d'un pouce, même disposition, même terrasse couverte d'une grosse charpente en bois, et même lampes kitch. On a même repris nos places habituelles au fond à gauche, par contre arg sur les prix ! Bien sur c'est pas moi qui payais les factures à l'époque mais la c'est haut de gamme, en plus malgré mon œil de grand les plats sont beaucoup moins bon et copieux, rapport qualité prix zéro. Moi je m'en fiche j'ai toujours le goût du croque-monsieur fondant dans la bouche, na ! Le retour. Voilà il fallait que je laisse Lomé, sa verdure, ses fruits et sa civilisation pour m'en retourner retrouver la ferme dans sa brousse paumée du ch'nord (spécial dédicace). En route j'avais quelques étapes, mais avant de vous les décrire il faut que je vous raconte mon aventure de la gare routière. Baptiste m'avait posé à la gare vers 7h30, heure de l'embarquement, mais le bus ne devait pas partir avant 9h (cqfd). J'ai donc fait un tour vers les marchands installés par là histoire de passer le temps. Au bout d'un moment je repère un marchand de vidéo qui passait un vrai bon Nanare, genre filme de kunfu américano-américain. Je m'installe donc pour admirer ce nullissime chef-d'œuvre et voilà qu'un type vient me tenir la jambe voulant absolument me vendre quelque chose. Je tien bon jusqu'à ce qu'il me propose de cirer mes chaussures qui en avaient effectivement bien besoin. Je lui cède, il passe un bon quart d'heure dessus, me les rends (à posteriori c'est déjà pas mal) et me demande tout naturellement 1500 francs CFA ... heu normalement c'est pas 50 francs pour la paire ?! Malheureux non seulement je n'avais pas négocié le prix avant mais en plus je n'avais pas de monnaie ! J'ai du tenir un bon quart d'heure de négociation et de scandale pour m'en tirer au prix exorbitant de 500 francs. La situation commençait à être tendu et il valait mieux ça que d'enter dans de vraies complications. Enfin on ne le répétera jamais assez : méfiez-vous des gares de bus c'est pire que la RATP ! Ma première étape était à Yao Kopé un village situé un peut avant Sokodé ou un volontaire DCC est en poste. Il bosse pour le projet de réinsertion de prisonnier qui travail en lien avec la ferme et qui est à l'origine de la mise en place de mon poste. Après avoir visité le "village renaissance" (le projet en question) j'ai passé un moment bien sympa comme on peut l'imaginer entre un vieux coopérant (d'un an a peine ;o)) et un tout jeune arrivé (de déjà un mois :o)). Le soir on est allé boire une bière (ou 2) avec des togolais et puis le lendemain je suis repartis pour ma 2de étape à Niamtougou au nord de Kara. Là je profitais de ce que le Chef de Brigade de Gendarmerie de Cinkassé (un ami de Jacques) venait d'y être muté pour aller visiter un projet similaire au notre et déjà abouti. Le trajet cette fois était superbe avec la montée sur la région de Kara qui surplombe la région des plateaux, et le passage de la Faille d'Aléjo toujours un peut impressionnant. A Niamtougou il n'y a pas grand chose à part l'aéroport de l'armée de l'aire du Togo héritage de Feux Héyadéma Père. Mais mis à part ce superbe bâtiment inoccupé (ou presque) et une gendarmerie délabré il n'y a rien à faire là-bas. Moi j'y allais pour voir Monsieur Charles. C'est un Docteur en Droit International qui a fais ses études en Europe et qui, une fois rentré au Togo, est retourné dans son village fonder une ferme. Autant dire une exception dans l'Afrique entière ! Aujourd'hui (20 ans plus tard) sa ferme est devenue un beau centre de formation et de développement que Jacques m'avait recommander de visiter. Seulement Monsieur Charles c'est beaucoup battu pour monter sa ferme et notamment contre des bailleurs de fond et autres agents de développement qui voulaient l'emmener sur des voies qui ne l'intéressait pas. Il est donc assez critique et après l'avoir attendu une bonne heure, dix minutes ont suffit pour que mon enthousiasme s'en prenne plein les dents, que mon amour propre soit remis à sa place et que mes certitudes soient renvoyées à leurs questions. Moi qui étais venu chercher les conseils avisés d'un véritable acteur de ce qu'on appel savamment l'autopromotion j'ai reçu le meilleur qui soit : "tu ne sais rien et tu ne pourras rien faire avant un an. Si tu es encore là à ce moment la tu sauras quoi faire." Voilà je vous laisse méditer parceque personnellement je n'ai pas fais le tour de la question ! Un peut déboussolé mais reconnaissant d'avoir été remis dans un droit chemin je reprenais ma route. Comme il était encore tôt je décidais de partir directement pour Cinkassé. Le CB m'as donc emmené à un point de contrôle pour trouver un taxi, et par chance en arrivant passait un "chauffeur". C'est un de ces gars qui remonte en un ou deux jours des grosses berlines du port de Lomé à Ouagadougou. J'hésitais un peut à monter avec un mec qui roulent à fond chooté au café et à je sais pas quoi d'autre, mais la perspective d'un voyage rapide en mercedesse intérieure cuir, climatisation et auto-radio qui marche a vite eu raison de mon appréhension. En fin de compte je crois que préfère avoir un accident à 110 dans une grosse voiture avec ceinture plutôt qu'à 80 dans un taxi brousse ! En plus le voyage est beaucoup plus rapide en 3h de temps j'étais arrivé à Cinkassé, et j'avais eu toute la place pour profiter du superbe point de vue sur la savane en descendant des montagnes de la région de Kara. Voilà vous savez tout ou du moins l'essentiel du voyage de ThomTogo à Lomé bon voyage a vous aussi et à bientôt !
4 novembre 2005

Appel au don pour la Ferme de Perfectionnement Technique Agricole !

Pas la peine de vous casser le crâne ni d’engager des grands frais mais c’est vrais qu’il y a ici des difficultés que les vident grenier européens pourraient soulager alors si des occasions se présente voyons ce qu’on peut faire. Dans la liste des choses utiles : - Des habits pour les élèves (les parkas sont inutiles) - Des semences potagères (vous pouvez récupérer les semences périmées de votre revendeur, demander si elles supportent les frottes chaleurs) - Des livres, depuis les livres pour enfant aux grands classiques de la littérature. - Des ramettes de papier, cahiers et stylos. - Du matériel informatique, si vous voyez vos boites se débarrasser d’un ordinateur d’une imprimante ou d’un scanner ce serais sympa de voir s’il n’y a pas moyen de le récupérer. - Ou tout autre chose qui vous parait opportun. Par contre je ne sais pas toutes le modalités d’envois et de réception. Apparemment tous les paquets arrivent, mais il y a certainement des restrictions douanières pour certaines choses. Le mieux est de m’avertir si vous avez voulez envoyer quelque chose de volumineux/lourd, de fragile ou susceptible d’avoir des restrictions douanières, et je verrais comment faire d’ici. L’adresse Postale c’est : FPTA (Thomas Courde) BP 109 Cinkassé, Togo De même si vous connaissez des Ong, associations de cartier, organisation religieuses ou laïc ou simplement des personnes susceptible d’être intéressés par le projet (je met bientôt la présentation en ligne) merci de me passer leurs adresse que je les contactes et qu’on voit si on peut faire un bout de chemin ensemble. Merci d’avance, vous ferez de heureux
3 novembre 2005

Un volontaire a Lomé II

Visites et autres rencontres A Lomé en plus de mon enregistrement à l’ambassade et du retour sur les traces de mon enfance, je devais livrer un paquet à l’ami d’une ami, et rencontrer « le douanier » pas rousseau mais un amis de Jacques. Un après midi j’ai donc appelé Blaise, un ami de la sœur d’une amie de ma sœur pour la petite histoire ;op et on c’est donné rendez vous dans le hall du celebricime Hôtel 2 Février ou il fessais une interview semble t’il (ha oui, il est journaliste...). Je dis le celebricime Hôtel 2 Février car c’est dans son énorme amphithéâtre, du genre conférence de l’ONU, que je découvrais les conférences de « connaissances du monde » qui nous faisait rêver a d’autres voyages (comme si la on étais pas déjà assez dépayser ;o)). C’est la aussi que la chorale ou allais ma maman à moi faisait ses représentations, c’était pas toujours très drôle mais c’était ma maman. C’est là que j’ai vu pour la première fois « L’ours » de Jean Jacques Annaud (si c’est comme ca que ca s’écrit). Enfin c’était en somme toujours un grand événement que d’aller au 2 Février. Et donc voilà que l’occasion se présentait de retourner la bas. Seulement c’était le debut d’après-midi, j’allais livrer un paquet et je n’étais donc pas vraiment dans l’ambiance que je viens de vous décrire. Malgré la splendeur de l’édifice mon arrivé en Zemidjan (ou zem, mototaxi) détonais un peut avec mes souvenirs. Pour ne pas les ternir je me suis donc contenté de rencontrer Blaise. On a discuté un peut du métier de journaliste qu’il exerce dans les conditions si particulières que celle du Togo, un pays ou c’est l’armée qui est porteuse de paix et d’union nationale ... Il veut monter un centre de la presse, ca devrais être très intéressant a suivre malheureusement depuis Cinkassé c’est un peut compliquer. L’autre rencontre que j’ai faite était diamétralement opposée. Je suis allé voir monsieur Adanto, « Inspecteur des Douanes, Chef Division des Régimes Economiques, de la Législation et des Relations Internationales » (Qui a dit que la légèreté de l’administration française avais laisser des traces en Afrique ?). C’est un amis de Jacques qui a été chef des douanes à Cinkassé et qui connais donc bien la région des savanes, les problèmes du Togo et même un peut la France. Je l’ai d’abord rencontré directement a son bureau (voir plus loin). Il m’as ensuite invité a manger une « légère collation » chez lui, en fait un foufou complet (boule de patte d’igname et sauce gluante) mais je n’ai compris le piège que quant la mama c’est assise devant moi avec un grand sourire ... Et j’y suis encore retourné un seconde fois avec Baptiste pour un second repas, officiel celui la. L’administration des douanes : après avoir réussis à passé l’incontournable poste de sécurité sous l’œil soupçonneux du gardien, vous vous perdrez sans doutes comme moi dans le dédales des division, secteurs et autres bureaux. La quelqu’un finira par vous indiquer d’un aire désespéré et dédaigneux le bureau qui vous intéresse. Je n’ai pas bien identifié si cette aide avais pour fin d’apporter un peut de nouveauté dans l’oisiveté journalière ou si elle était motivée par le désir de mettre fin au désordre que vous créer par votre insolante activité. Une fois le bureau trouvé donc, vous attendrez une bonne demi heure que le chef ai fini sa réunion (car les chefs eux sont sincèrement occupé je crois). Assis entre la pile des archives non triées (trois tas de 1m20 de haut) et l’armoire des registres (a moitié vide) vous aurez tout le loisir de chercher a comprendre le rôle du secrétaire assit en face de vous qui regarde par la fenêtre d’un air décérébré. Mais ne vous y trompez pas, les 38 tampons (j’ai compté) disposés sur le bureau et l’air penaud du commis venu chercher un dossier incomplet vous feront comprendre que cet homme a, malgré tout, une importance cruciale pour l’administration ! ... non non non c'est l'heure d'aller dormir (ou de reprendre le travail pour ceux qui sont au boulo !) la suite la semaine prochaine ... peut etre ...
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